présentation

Créé en Juillet 2000,le Laboratoire Traitement d’Images et Rayonnement de la Faculté de Génie Eléctrique (FGE), Université des Sciences et Technologie Houari Boumediène(USTHB)est formé de quatre équipes de recherche dont les principaux axes de recherche fondamentale et de recherche-développement sont :
– Equipe1: La modélisation de la basse atmosphère et les radars météorologiques.
– Equipe2 : Les Systèmes d’Information Géographique le traitement et l’intégration des données géo-référencées.
– Equipe3 : L’analyse d’images 2D /3D et leurs représentations.
– Equipe4 : L’imagerie Radar et la fusion d’images multisources.

Des enseignants chercheurs de la Faculté d’Electronique et d’Informatique constituent les membres permanents du LTIR. Des étudiants chercheurs en première et deuxième post-graduation de la FEI ou issus d’autres structures, sont associés à ce laboratoire.

Objectifs

Les recherches du LTIR relèvent des domaines des sciences et technologies de l’information, de la météorologie et de la santé. Leurs orientations sont à la fois Méthodologiques, Technologiques et Applicatives et leurs finalités sont l’interprétation et l’aide à la décision. Ces recherches s’articulent autour du noyau ‘Image 2D/3D – Télédétection – SIG – Rayonnement’ apportant ainsi une plus value essentielle.

Les missions essentielles du LTIR sont, d’une part, la formation d’enseignants chercheurs de haut niveau et, d’autres part le développement de modèles, d’outils de traitement d’images et de bases de données géographiques, ainsi que l’étude et la réalisation d’instruments électroniques d’observation de la basse atmosphère afin de contribuer et de répondre aux préoccupations de l’humanité en matière d’environnement terrestre et de qualité de vie.

Axes de recherche

Conformément à de telles missions exprimées lors de la création du L.T.I.R., les principaux axes de recherche développés par les membres du LTIR sont :
– L’étude, la modélisation et la caractérisation de basse atmosphère et la réalisation de circuits microondes pour les radars terrestres d’observation de l’atmosphère.
– L’analyse, la modélisation et le traitement d’images satellitaires mutisources (optique,radar, lidar, etc.) associés aux systèmes d’information géographique.
– L’analyse, la modélisation et le traitement d’images biomédicales et biométriques et leurs représentations 3D.

Domaines d’application

Les thématiques développées par les équipes de recherche du LTIR sont adossées à des applications dans divers domaines tels que :
– Les télécommunications (antennes, circuits THF, etc.), les technologies spatiales, l’instrumentation radar,
– La météorologie, l’hydrologie, les énergies renouvelables (conversion photovoltaïque, éolienne, etc .
– Les technologies de l’information et l’informatisation, l’aménagement du territoire, le développement des régions arides, gestion des ressources en eau, la gestion des catastrophes naturelles, l’environnement terrestre et atmosphérique, etc,
– La santé (cardiologie, etc.), l’imagerie médicale, les biotechniques (biométrie)

Les membres permanents du LTIR participent à la formation et à l’encadrement des chercheurs à travers l’école doctorale et les post-graduations suivantes :
PG : Traitement du Signal et des Images
PG : Rayonnement atmosphérique
Ecole Doctorale des Technologies et des Applications Spatiales : Option : Traitement d’Images et Systèmes d’Information Géographique (SIG).

Notons que chaque année, une vingtaine de doctorants, une vingtaine d’étudiants en première année post graduation et plusieurs dizaines d’étudiants en graduation (filière Électronique) fréquentent le LTIR pour effectuer des travaux de recherche dans le cadre de la préparation de leur thèse, de leur magister ou de leur mémoire de fin d’études.

Coopération Nationale et Internationale

Le laboratoire de Traitement d’Images et Rayonnement entretient des relations de coopération avec des organismes, des institutions et des laboratoires nationaux et étrangers :

Au niveau national

Agence Spatiale Algérienne (ASAL).
Office Nationale de la météorologie (ONM).
Conseil National de l’Information Géographique (CNIG).
Institut des Sciences de la Mer et de l’Aménagement du Littoral (ISMAL).
Institut National de Cartographie et Télédétection (INCT).
Centre des Techniques Spatiales (CTS, Arzew/ASAL).
Institut des Sciences de la Nature de l’USTHB.
Institut des Sciences de la Terre de l’USTHB.

Au niveau international

Agence Spatiale Européenne (E.S.A/E.S.R.I.N, Italie).
Agence Spatiale Canadienne (ASC, Canada).
Ecole des Mines de Paris, Nice, France.
Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Brest, France.
Université de Paul Sabatier, Toulouse, France.
Université de Paris 13, Paris, France.
Laboratoire d’imagerie fonctionnelle, Université Paris 12.

Techniques utilisées

Transformées multi-échelles, multi-résolutions, pyramidale, etc.
Transformations linéaires (ACP, AC AF, EDP, etc.) Approches de classification structurale, probabiliste, neuronale, biomimétiques, etc.
Approches d’interpolation d’orbites satellitaires, de reconstruction de la géométrie radar et de traitements interférométriques et polarimétriques d’images radar SAR et Lidar, etc.
Approches de vectorisation semi-automatique, d’indexation spatiale, de modélisation topologique 2D, 3D sur SIG, etc.
Etude, modélisation et développement d’instrumentation électronique (microcontrôleurs, DSP, FPGA, etc.) et de circuits constitutifs d’un radar (circuits RF et microondes, antennes, lignes.) pour l’observation de la basse atmosphère et les mesures de paramètres météorologiques.

Les données utilisées par les chercheurs du LTIR, relatives aux applications développées sont essentiellement : des bases de données images satellitaires optique (multispectrales, multirésolutions, multitemporelles), Radar (PRI, SLC, en couples interférométriques, en bi et quadri polarisation) et Lidar bathymétriques ; des bases de données vectorisées (couches et fichiers attributs), des bases de données météorologiques et séries temporelles d’images radar au sol ; des bases de données biométriques (empreintes, iris, etc.) ; des bases données images biomédicales (scanner, échographie, IRM, etc.) et des mesures in situ.